Dépendances et addictions expliquer aux femmes

les addictions

Il y a une explication scientifique au phénomène de l’addiction, et nous sommes parfois conditionnés au cours de notre vie pour développer des dépendances. Mais comment au juste devient-on « accro » ?

Les types de dépendances

Il existe de nombreuses substances aux effets « psychotropes », c’est-à-dire qui agissent sur le système nerveux central, à l’origine des addictions chez l’homme ; les drogues douces (canabis), les drogues dures et de synthèse (amphétamines et dérivés, cocaïne, héroïne, morphine…). Mais en termes d’addictions, la dépendance au tabac ou à l’alcool est aujourd’hui la plus répandue. Depuis quelques années, on observe néanmoins de nouveaux types d’addictions ; certaines personnes tendent en effet à développer une dépendance à des activités comme le shopping (achats dits « compulsifs »), les jeux d’argent, mais aussi les jeux vidéo.

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Les neurotransmetteurs en question

 

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Une personne dépendante en est généralement consciente ; en souffrance, elle sait que la consommation de la substance est une « erreur », et ne peut pour autant réprimer son désir de la consommer. Le responsable ? Notre cerveau, et le neurotransmetteur du plaisir, la « dopamine », qui gère le sentiment de bien être lorsque nous faisons une expérience agréable. Dans le cas de l’addiction, le plaisir n’est produit que lorsque la substance psycho active est consommée. S’ensuit alors un phénomène de dépendance ; le sujet ressent un manque dès l’arrêt et doit augmenter peu à peu les doses pour retrouver un même niveau de plaisir.

 

Les conséquences des addictions

 

Les effets néfastes sur la santé sont nombreux ! Tabagisme et alcoolisme augmentent les chances de développer un cancer ou une pathologie cardio-vasculaire (infarctus, accident vasculaire cérébral…). L’usage répété de drogues peut également conduire à un décès dû à un excès, comme une overdose ou un coma éthylique. Par ailleurs, les personnes souffrant de dépendance sont fragilisées d’un point de vue psychologique et social ; ces pathologies s’accompagnent en effet souvent d’isolement et de précarité

Les facteurs de risque chez les femmes

Les facteurs de risque liés aux dépendances et aux addictions chez les femmes sont multiples et méritent d’être abordés avec attention. Il faut souligner que les femmes ne sont pas à l’abri des problèmes liés à la consommation de substances addictives. Bien que souvent considérées comme moins sujettes à ces problématiques, elles peuvent tout autant être touchées par une dépendance.

Sur le plan biologique, certaines particularités féminines peuvent jouer un rôle dans la vulnérabilité face aux addictions. Par exemple, le corps des femmes métabolise l’alcool différemment de celui des hommes en raison d’une enzyme hépatique spécifique qui peut entraîner une plus grande sensibilité aux effets néfastes. Lorsqu’il s’agit du tabagisme notamment, il a été constaté que les femmes ont tendance à éprouver davantage de difficultés pour arrêter de fumer que leurs homologues masculins.

Au-delà du biologique, les facteurs sociaux et psychologiques jouent aussi un rôle prépondérant dans le développement des dépendances chez les femmes. Les pressions sociales liées au genre peuvent pousser certaines femmes vers l’utilisation de substances pour faire face au stress ou aux attentes sociétales qui leur sont imposées. La société impose souvent des normes restrictives en matière de comportement et d’apparence aux femmes, ce qui peut contribuer à leur vulnérabilité face aux addictions.

Les conséquences sur la santé et le bien-être des femmes

Les conséquences des dépendances et addictions chez les femmes sur leur santé et leur bien-être sont multiples et importantes. Les effets néfastes sont à prendre en considération, car ils peuvent avoir des répercussions durables.

On constate souvent une détérioration de l’état général de santé chez les femmes souffrant de dépendances ou d’addictions. Effectivement, la consommation excessive de substances addictives comme l’alcool ou les drogues peut entraîner des problèmes physiques tels que des maladies du foie, des troubles cardiovasculaires ou encore des atteintes pulmonaires. Le risque d’infections transmissibles par voie sanguine est aussi accru.

Ces dépendances ont un impact significatif sur le système nerveux central. Elles peuvent altérer la cognition et la mémoire à court terme mais aussi à long terme si elles ne sont pas prises en charge rapidement. Les troubles anxieux et dépressifs sont aussi fréquents chez les femmes souffrant d’addictions, créant ainsi un cercle vicieux où la consommation devient un moyen pour soulager ces symptômes.

La vie sociale n’est pas épargnée non plus par ces comportements addictifs. Les relations familiales se détériorent souvent lorsque la personne est prise dans une spirale addictive. La confiance est rompue, les conflits s’intensifient et cela engendre inévitablement un isolement social qui aggrave encore davantage leurs difficultés.

Il faut bien mentionner que ces addictions affectent directement le bien-être émotionnel des femmes concernées. Malheureusement, fait notable, l’accès aux traitements et à l’aide spécialisée est souvent plus difficile pour elles que pour leurs homologues masculins. Les femmes sont confrontées à des stigmates liés au genre qui entravent leur accès aux soins appropriés.

Face à ce constat alarmant, pensez à bien sensibiliser les femmes sur les risques liés aux dépendances et addictions. Il faut encourager la prévention, proposer un soutien adapté et accessible afin de briser le cycle destructeur dans lequel elles se trouvent. Cela passe par une meilleure prise en compte de cette problématique spécifique chez les femmes ainsi qu’une remise en question des préjugés qui entourent ces comportements addictifs.

Il est donc primordial d’agir rapidement pour réduire l’impact néfaste des dépendances et addictions chez les femmes, tant sur leur santé physique que mentale, ainsi que sur leur vie sociale. La collaboration entre professionnels de la santé, associations spécialisées et pouvoirs publics est indispensable pour mettre en place des stratégies efficaces de prévention et d’accompagnement des femmes souffrant de ces problématiques complexes.

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